HOME | DD

Description

Voici ma participation à l'event "Rencontre avec des bandits" organisé par Daegann dans le cadre de son univers Daggerpunk.

Here is my participation in the event "Encounter with bandits" organized by Daegann as part of his Daggerpunk universe.

***In French*** (Scroll down for English)

Elia était arrivée à Naggiane il y a quelques jours, et il ne lui avait pas fallu bien longtemps pour savoir que l’auberge des Quatre Vents était le lieu où il fallait aller pour espérer trouver du travail et se faire des relations. La réputation de l’endroit n’étant plus à faire, elle l’avait facilement trouvée et y avait pris une chambre pour plusieurs nuits, plutôt spacieuse et curieusement bien tenue avait-elle pensé, et dotée d’une petite baignoire, ce qui ne gâchait rien.
Fatiguée de son voyage, elle s’y était enfermée tout le premier jour mais le deuxième, elle avait entrepris de partir en reconnaissance du quartier, Kadenro avait-elle cru comprendre, et d’en observer la faune comme à son habitude lorsqu’elle arrivait dans un endroit inconnu. C’était une sorte de cour des miracles, des mendiants et des rixes à chaque coin de rue et assurément le genre d’endroit auquel elle était habituée en tant que mercenaire et où le travail était sans doute abondant. Ce soir-là, après un bon bain, elle avait décidé de descendre prendre un repas dans la salle commune et d’observer, encore et toujours, les allées et venues.
Elle fut accueillie d’un sourire et d’un signe de la tête par l’aubergiste, un certain Nikolaj, occupé à s’entretenir en messes basses avec quelques clients, certainement des habitués. La plupart des tables étaient occupées, principalement par des humains et des sans-cornes mais elle parvint à en trouver une au milieu de la salle. Chacun était affairé à boire, manger, rire ou jouer à quelques jeux qu’elle ne connaissait pas et personne ne semblait la remarquer. Tout le monde, sauf une jeune femme qui s’approcha d’elle alors qu’elle venait juste de s’installer. La jeune fille avait le teint basané et des cheveux noirs et épais rassemblés en de belles nattes rigides qui lui donnaient un air assurément exotique.
— Qu’est-ce que vous prendrez ?
Elia, surprise, porta discrètement la main à sa dague et dévisagea la jeune Al Marid.
— Pardon ?
— Vous prenez quelque chose à boire ou à manger ? Ce soir, c’est moi qui suis de service. Je m’appelle Nawalline. Vous n’êtes pas d’ici, je me trompe ?
Elia se rasséréna.
— Non, en effet ! Donnez-moi n’importe quoi qui se mange et une bouteille de votre meilleur vin.
Elle sortit une bourse bien fournie et la plaça sur la table. Quelques pièces en jaillirent dans un délicat son métallique qui fit briller l’œil de la jeune serveuse.
— Je vous apporte ça tout de suite.

Elia avait fini de manger et sirotait tranquillement son vin. L’auberge ne désemplissait pas. Elle observait particulièrement le patron qui semblait connaître le moindre de ses clients et qui n’avait pas dû être seul plus d’un minute depuis qu’elle était arrivée.
Entrèrent alors deux hommes, humains apparemment, qui essuyèrent un regard mauvais de Nikolaj qui ne les lâchait pas des yeux. Ils s’installèrent à une table proche de celle d’Elia et Nawalline prit leur commande sans attendre.
Elia s’aperçut qu’ils la regardaient avec insistance en rigolant et en sirotant leur bière. Après quelques instants, elle eut la désagréable surprise de les voir se lever et se diriger vers elle. L’un des deux, le plus costaud, chauve avec une barbe mal taillée, la regardait avec insistance et fut le premier à lui adresser la parole.
— Ça t’dérange si on s’installe ici, ma belle ? On s’est dit que c’est dommage de laisser une si belle créature sans compagnie !
Sans lui laisser le temps de répondre, ils étaient déjà installés et riaient comme des imbéciles en lui lançant des regards pesants. Elia, ne voulant pas louper la moindre occasion de se faire des relations, les laissa faire sans rien dire. Le chauve avait remarqué la bourse remplie d’argent et reprit la parole.
— Tu sais, ma belle, Kadenro, c’est pas un endroit très sûr, surtout pour une jeune femme seule ! Si tu vois c’que je veux dire !
Apparemment ivre, il se mit à rire bruyamment, automatiquement suivi de son compère, un jeune homme aux cheveux abondants, plutôt bien fait et séduisant mais habillé comme un mendiant. Elia les regardait en silence, feignant l’inquiétude, et porta discrètement sa main à sa dague.
— T’entends c’que j’te dis ? Peut-être qu’elle parle pas la langue, dit-il en se tournant vers l’autre homme qui riait à gorge déployée. Hein ?
L’homme ne quittait pas la bourse des yeux et avança la main.
— On connaît bien la ville, on est nés ici. On pourrait être tes gardes du corps, dans tous les sens du terme, si tu vois c’que j’veux dire !
Ils prirent soudain tous les deux une mine plus sérieuse et menaçante.
— Ecoute, ma belle, on n’a pas toute la soirée ! Qu’est-ce que t’en dis ? demanda le chauve en portant sa main à la bourse éventrée devant lui.
Puis, un cri rauque retentit et les clients de l’auberge qui n’étaient pas endormis ou complètement ivres, se retournèrent. Elia avait sorti sa dague et l’avait plantée dans la main du chauve tandis que son épée, qu’elle avait tirée avec une rapidité fulgurante, tenait en joue son compère, la pointe à hauteur du cou. Nikolaj jeta un regard inquiet dans la direction de la tablée.
— Y a un problème là-bas ? lança-t-il avec une voix profonde qui inspirait le respect.
— Aucun problème, pardonnez mon ami, lui répondit aussitôt Elia.
Passée la surprise, l’assistance se désintéressa de cet éphémère divertissement et chacun reprit ses activités.
Le chauve tenait sa main d’où s’échappait des filets de sang et le chevelu restait bouche bée complètement paralysé. Elia les regarda et prit la parole d’une voix blanche et sans émotion.
— Écoutez, vous deux. Des petites frappes comme vous, j’en ai croisé un paquet. On est un peu partis sur des mauvaises bases tous les trois mais on n’est pas obligés de rester en mauvais termes, hein !
Le chevelu la regardait sans oser bouger tandis que l’autre homme gémissait en se tenant la main.
— Qu’est-ce que vous voulez ?
— Je cherche du travail. Si vous connaissez quelqu’un qui a besoin d’une bonne mercenaire, revenez me voir ! J’ai prévu de rester ici un certain temps.
Elle baissa son épée puis retira sa dague et le chauve sa main, qu’il enroula dans sa tunique en émettant des grognements de douleur.
— Maintenant, déguerpissez avant que je change d’avis et que j’aiguise mes lames avec vos entrailles !
Les deux hommes ne demandèrent pas leur reste et se levèrent en baissant la tête. Le chevelu se retourna avant de s’éloigner.
— Admettons qu’ça intéresse quelqu’un, c’est quoi vot’nom ?
Elia se versa une lampée de vin et lui répondit sans le regarder.
— Elia, La Rose.
Les deux hommes disparurent dans la rue sous le regard rassuré et légèrement amusé de l’aubergiste.

***In (approximate) English***

Elia arrived in Naggiane a few days ago, and it didn’t take her long to know that the Quatre Vents Inn was the place to go to find work and make connections. The reputation of the place being no longer to make, she easily found it and took a room there for several nights, rather spacious and curiously well-kept, she thought, and equipped with a small bathtub, which didn't spoil anything.
Tired of her trip, she locked herself there all the first day but the second, she had undertaken to scout the neighborhood, Kadenro, and observe the population as usual when she was arriving in an unknown place. It was a sort of court of miracles, beggars, and brawls on every corner and certainly the kind of place she was used to as a mercenary and where work was no doubt abundant.

That evening, after a good bath, she decided to go downstairs to have a meal in the common room and to observe, again and again, the comings and goings.
She was greeted with a smile and a nod of the head by the innkeeper, a certain Nikolaj, busy conversing with a few customers, certainly regulars. Most of the tables were occupied, mostly by humans and hornless, but she managed to find one in the middle of the room. Everyone was busy drinking, eating, laughing or playing some games she didn't know and no one seemed to notice her. Everyone except a young woman who approached her after she had just settled in. The young girl had a swarthy complexion and thick black hair gathered in beautiful stiff braids which gave her an undoubtedly exotic air.
— What will you have?
Elia, surprised, discreetly put her hand to her dagger and stared at the young Al Marid.
— Sorry ?
— Do you want something to eat or drink? Tonight, I'm on duty. My name is Nawalline. You're not from here, am I correct?
Elia calmed down.
— No, indeed! Give me anything to eat and a bottle of your best wine.
She took out a large purse and placed it on the table. A few coins burst out in a delicate metallic sound that made the young waitress's eye shine.
— Right away.

Elia finished eating and was quietly sipping her wine. The room was still pretty full. She was paying particular attention to the innkeeper who seemed to know every single one of his clients and who mustn't have been alone for more than a minute since she'd arrived.
Then entered two men, apparently human, who met an evil look from Nikolaj who did not take his eyes off them. They sat down at a table near Elia's and Nawalline took their order straight away.
Elia noticed that they were staring at her, laughing and sipping their beer. After a few moments, she had the unpleasant surprise to see them get up and walk towards her. One of the two, the bigger man, bald with a badly trimmed beard, looked at her insistently and was the first to speak to her.
— Do you mind if we move in here, honey? We thought it was a shame to leave such a beautiful creature without company!
Without giving her time to answer, they were already seated and laughing like idiots, giving her heavy looks. Elia, not wanting to miss the slightest opportunity to make connections, let them seat without saying anything. The bald man noticed the purse full of money and spoke again.
— You know, my dear, Kadenro, it's not a very safe place, especially for a young woman alone! If you know what I mean!
Seemingly drunk, he laughed loudly, automatically followed by his friend, a young man with abundant hair, rather shapely and handsome but dressed like a beggar. Elia watched them in silence, feigning concern, and discreetly put her hand to her dagger.
— Do you hear what I'm saying? Maybe she doesn't speak the language, he said, turning to the other man who was laughing heartily. Huh?
The man did not take his eyes off the purse and put out his hand.
— We know the city well, we were born here. We could be your bodyguards, in every sense of the word, if you know what I mean!
They both suddenly looked more serious and threatening.
— Look, honey, we don't have the whole evening! What do you say? the bald man asked, bringing his hand to the opened purse in front of him.

Then, a hoarse cry sounded and the inn clients who were not asleep or completely drunk, turned around. Elia had drawn her dagger and stuck it in the bald man's hand while her sword, which she had drawn with lightning speed, held the other man in cheek, the point at neck level. Nikolaj glanced worriedly in the direction of the table.
— Is there a problem there? he called out with a deep voice that commanded respect.
— No problem, forgive my friend, Elia replied immediately.
After the surprise, the audience lost interest in this ephemeral entertainment and everyone resumed their activities.
The bald man was holding his hand from which a good amount of blood escaped and his hairy friend was speechless completely paralyzed. Elia looked at them and spoke in a blank, emotionless voice.
— Listen, you two. I've seen a bunch of useless thugs like you two. We started off on the wrong foot you and I but we don't have to be on bad terms, eh!
The hairy man looked at her without daring to move as the other man moaned, holding his hand.
— What do you want?
— I'm looking for a job. If you know anyone who needs a good mercenary, come see me again! I plan to stay here for a while.
She lowered her sword then withdrew her dagger and the bald man his hand, which he wrapped in his tunic, uttering growls of pain.
— Now get out there before I change my mind and sharpen my blades with your guts!
The two men stood up quickly, lowering their heads. The hairy man turned before walking away.
— Let's say someone's interested, what's your name?
Elia poured herself a swig of wine and answered him without looking at him.
— Elia, The Rose.
The two men disappeared into the street under the reassured and slightly amused gaze of the innkeeper.

Made with Daz Studio using:

- Wild Wind Hair for Genesis 8 Female(s)

- Woodland Rogue Outfit for Genesis 8 Female(s)

- dForce Night Walker Outfit, Props and Poses For Genesis 8 Female(s)

- Beorn for Geneis 3 Male(s) + Rich and Poor

- Weathered Warrior for Genesis 8 Males(s)

- dForce Darklore Outfit for Genesis 8 Males(s)

- Wize Wizard for Genesis 8 Males(s)

- MICK-Kitchen

- Ancient Coins

- FG Medieval Tavern

COMMENTS AND CRITICS ARE WELCOME!

Description

Voici ma participation à l'event "Rencontre avec des bandits" organisé par Daegann dans le cadre de son univers Daggerpunk.

Here is my participation in the event "Encounter with bandits" organized by Daegann as part of his Daggerpunk universe.

***In French*** (Scroll down for English)

Elia était arrivée à Naggiane il y a quelques jours, et il ne lui avait pas fallu bien longtemps pour savoir que l’auberge des Quatre Vents était le lieu où il fallait aller pour espérer trouver du travail et se faire des relations. La réputation de l’endroit n’étant plus à faire, elle l’avait facilement trouvée et y avait pris une chambre pour plusieurs nuits, plutôt spacieuse et curieusement bien tenue avait-elle pensé, et dotée d’une petite baignoire, ce qui ne gâchait rien.
Fatiguée de son voyage, elle s’y était enfermée tout le premier jour mais le deuxième, elle avait entrepris de partir en reconnaissance du quartier, Kadenro avait-elle cru comprendre, et d’en observer la faune comme à son habitude lorsqu’elle arrivait dans un endroit inconnu. C’était une sorte de cour des miracles, des mendiants et des rixes à chaque coin de rue et assurément le genre d’endroit auquel elle était habituée en tant que mercenaire et où le travail était sans doute abondant. Ce soir-là, après un bon bain, elle avait décidé de descendre prendre un repas dans la salle commune et d’observer, encore et toujours, les allées et venues.
Elle fut accueillie d’un sourire et d’un signe de la tête par l’aubergiste, un certain Nikolaj, occupé à s’entretenir en messes basses avec quelques clients, certainement des habitués. La plupart des tables étaient occupées, principalement par des humains et des sans-cornes mais elle parvint à en trouver une au milieu de la salle. Chacun était affairé à boire, manger, rire ou jouer à quelques jeux qu’elle ne connaissait pas et personne ne semblait la remarquer. Tout le monde, sauf une jeune femme qui s’approcha d’elle alors qu’elle venait juste de s’installer. La jeune fille avait le teint basané et des cheveux noirs et épais rassemblés en de belles nattes rigides qui lui donnaient un air assurément exotique.
— Qu’est-ce que vous prendrez ?
Elia, surprise, porta discrètement la main à sa dague et dévisagea la jeune Al Marid.
— Pardon ?
— Vous prenez quelque chose à boire ou à manger ? Ce soir, c’est moi qui suis de service. Je m’appelle Nawalline. Vous n’êtes pas d’ici, je me trompe ?
Elia se rasséréna.
— Non, en effet ! Donnez-moi n’importe quoi qui se mange et une bouteille de votre meilleur vin.
Elle sortit une bourse bien fournie et la plaça sur la table. Quelques pièces en jaillirent dans un délicat son métallique qui fit briller l’œil de la jeune serveuse.
— Je vous apporte ça tout de suite.

Elia avait fini de manger et sirotait tranquillement son vin. L’auberge ne désemplissait pas. Elle observait particulièrement le patron qui semblait connaître le moindre de ses clients et qui n’avait pas dû être seul plus d’un minute depuis qu’elle était arrivée.
Entrèrent alors deux hommes, humains apparemment, qui essuyèrent un regard mauvais de Nikolaj qui ne les lâchait pas des yeux. Ils s’installèrent à une table proche de celle d’Elia et Nawalline prit leur commande sans attendre.
Elia s’aperçut qu’ils la regardaient avec insistance en rigolant et en sirotant leur bière. Après quelques instants, elle eut la désagréable surprise de les voir se lever et se diriger vers elle. L’un des deux, le plus costaud, chauve avec une barbe mal taillée, la regardait avec insistance et fut le premier à lui adresser la parole.
— Ça t’dérange si on s’installe ici, ma belle ? On s’est dit que c’est dommage de laisser une si belle créature sans compagnie !
Sans lui laisser le temps de répondre, ils étaient déjà installés et riaient comme des imbéciles en lui lançant des regards pesants. Elia, ne voulant pas louper la moindre occasion de se faire des relations, les laissa faire sans rien dire. Le chauve avait remarqué la bourse remplie d’argent et reprit la parole.
— Tu sais, ma belle, Kadenro, c’est pas un endroit très sûr, surtout pour une jeune femme seule ! Si tu vois c’que je veux dire !
Apparemment ivre, il se mit à rire bruyamment, automatiquement suivi de son compère, un jeune homme aux cheveux abondants, plutôt bien fait et séduisant mais habillé comme un mendiant. Elia les regardait en silence, feignant l’inquiétude, et porta discrètement sa main à sa dague.
— T’entends c’que j’te dis ? Peut-être qu’elle parle pas la langue, dit-il en se tournant vers l’autre homme qui riait à gorge déployée. Hein ?
L’homme ne quittait pas la bourse des yeux et avança la main.
— On connaît bien la ville, on est nés ici. On pourrait être tes gardes du corps, dans tous les sens du terme, si tu vois c’que j’veux dire !
Ils prirent soudain tous les deux une mine plus sérieuse et menaçante.
— Ecoute, ma belle, on n’a pas toute la soirée ! Qu’est-ce que t’en dis ? demanda le chauve en portant sa main à la bourse éventrée devant lui.
Puis, un cri rauque retentit et les clients de l’auberge qui n’étaient pas endormis ou complètement ivres, se retournèrent. Elia avait sorti sa dague et l’avait plantée dans la main du chauve tandis que son épée, qu’elle avait tirée avec une rapidité fulgurante, tenait en joue son compère, la pointe à hauteur du cou. Nikolaj jeta un regard inquiet dans la direction de la tablée.
— Y a un problème là-bas ? lança-t-il avec une voix profonde qui inspirait le respect.
— Aucun problème, pardonnez mon ami, lui répondit aussitôt Elia.
Passée la surprise, l’assistance se désintéressa de cet éphémère divertissement et chacun reprit ses activités.
Le chauve tenait sa main d’où s’échappait des filets de sang et le chevelu restait bouche bée complètement paralysé. Elia les regarda et prit la parole d’une voix blanche et sans émotion.
— Écoutez, vous deux. Des petites frappes comme vous, j’en ai croisé un paquet. On est un peu partis sur des mauvaises bases tous les trois mais on n’est pas obligés de rester en mauvais termes, hein !
Le chevelu la regardait sans oser bouger tandis que l’autre homme gémissait en se tenant la main.
— Qu’est-ce que vous voulez ?
— Je cherche du travail. Si vous connaissez quelqu’un qui a besoin d’une bonne mercenaire, revenez me voir ! J’ai prévu de rester ici un certain temps.
Elle baissa son épée puis retira sa dague et le chauve sa main, qu’il enroula dans sa tunique en émettant des grognements de douleur.
— Maintenant, déguerpissez avant que je change d’avis et que j’aiguise mes lames avec vos entrailles !
Les deux hommes ne demandèrent pas leur reste et se levèrent en baissant la tête. Le chevelu se retourna avant de s’éloigner.
— Admettons qu’ça intéresse quelqu’un, c’est quoi vot’nom ?
Elia se versa une lampée de vin et lui répondit sans le regarder.
— Elia, La Rose.
Les deux hommes disparurent dans la rue sous le regard rassuré et légèrement amusé de l’aubergiste.

***In (approximate) English***

Elia arrived in Naggiane a few days ago, and it didn’t take her long to know that the Quatre Vents Inn was the place to go to find work and make connections. The reputation of the place being no longer to make, she easily found it and took a room there for several nights, rather spacious and curiously well-kept, she thought, and equipped with a small bathtub, which didn't spoil anything.
Tired of her trip, she locked herself there all the first day but the second, she had undertaken to scout the neighborhood, Kadenro, and observe the population as usual when she was arriving in an unknown place. It was a sort of court of miracles, beggars, and brawls on every corner and certainly the kind of place she was used to as a mercenary and where work was no doubt abundant.

That evening, after a good bath, she decided to go downstairs to have a meal in the common room and to observe, again and again, the comings and goings.
She was greeted with a smile and a nod of the head by the innkeeper, a certain Nikolaj, busy conversing with a few customers, certainly regulars. Most of the tables were occupied, mostly by humans and hornless, but she managed to find one in the middle of the room. Everyone was busy drinking, eating, laughing or playing some games she didn't know and no one seemed to notice her. Everyone except a young woman who approached her after she had just settled in. The young girl had a swarthy complexion and thick black hair gathered in beautiful stiff braids which gave her an undoubtedly exotic air.
— What will you have?
Elia, surprised, discreetly put her hand to her dagger and stared at the young Al Marid.
— Sorry ?
— Do you want something to eat or drink? Tonight, I'm on duty. My name is Nawalline. You're not from here, am I correct?
Elia calmed down.
— No, indeed! Give me anything to eat and a bottle of your best wine.
She took out a large purse and placed it on the table. A few coins burst out in a delicate metallic sound that made the young waitress's eye shine.
— Right away.

Elia finished eating and was quietly sipping her wine. The room was still pretty full. She was paying particular attention to the innkeeper who seemed to know every single one of his clients and who mustn't have been alone for more than a minute since she'd arrived.
Then entered two men, apparently human, who met an evil look from Nikolaj who did not take his eyes off them. They sat down at a table near Elia's and Nawalline took their order straight away.
Elia noticed that they were staring at her, laughing and sipping their beer. After a few moments, she had the unpleasant surprise to see them get up and walk towards her. One of the two, the bigger man, bald with a badly trimmed beard, looked at her insistently and was the first to speak to her.
— Do you mind if we move in here, honey? We thought it was a shame to leave such a beautiful creature without company!
Without giving her time to answer, they were already seated and laughing like idiots, giving her heavy looks. Elia, not wanting to miss the slightest opportunity to make connections, let them seat without saying anything. The bald man noticed the purse full of money and spoke again.
— You know, my dear, Kadenro, it's not a very safe place, especially for a young woman alone! If you know what I mean!
Seemingly drunk, he laughed loudly, automatically followed by his friend, a young man with abundant hair, rather shapely and handsome but dressed like a beggar. Elia watched them in silence, feigning concern, and discreetly put her hand to her dagger.
— Do you hear what I'm saying? Maybe she doesn't speak the language, he said, turning to the other man who was laughing heartily. Huh?
The man did not take his eyes off the purse and put out his hand.
— We know the city well, we were born here. We could be your bodyguards, in every sense of the word, if you know what I mean!
They both suddenly looked more serious and threatening.
— Look, honey, we don't have the whole evening! What do you say? the bald man asked, bringing his hand to the opened purse in front of him.

Then, a hoarse cry sounded and the inn clients who were not asleep or completely drunk, turned around. Elia had drawn her dagger and stuck it in the bald man's hand while her sword, which she had drawn with lightning speed, held the other man in cheek, the point at neck level. Nikolaj glanced worriedly in the direction of the table.
— Is there a problem there? he called out with a deep voice that commanded respect.
— No problem, forgive my friend, Elia replied immediately.
After the surprise, the audience lost interest in this ephemeral entertainment and everyone resumed their activities.
The bald man was holding his hand from which a good amount of blood escaped and his hairy friend was speechless completely paralyzed. Elia looked at them and spoke in a blank, emotionless voice.
— Listen, you two. I've seen a bunch of useless thugs like you two. We started off on the wrong foot you and I but we don't have to be on bad terms, eh!
The hairy man looked at her without daring to move as the other man moaned, holding his hand.
— What do you want?
— I'm looking for a job. If you know anyone who needs a good mercenary, come see me again! I plan to stay here for a while.
She lowered her sword then withdrew her dagger and the bald man his hand, which he wrapped in his tunic, uttering growls of pain.
— Now get out there before I change my mind and sharpen my blades with your guts!
The two men stood up quickly, lowering their heads. The hairy man turned before walking away.
— Let's say someone's interested, what's your name?
Elia poured herself a swig of wine and answered him without looking at him.
— Elia, The Rose.
The two men disappeared into the street under the reassured and slightly amused gaze of the innkeeper.

Made with Daz Studio using:

- Wild Wind Hair for Genesis 8 Female(s)

- Woodland Rogue Outfit for Genesis 8 Female(s)

- dForce Night Walker Outfit, Props and Poses For Genesis 8 Female(s)

- Beorn for Geneis 3 Male(s) + Rich and Poor

- Weathered Warrior for Genesis 8 Males(s)

- dForce Darklore Outfit for Genesis 8 Males(s)

- Wize Wizard for Genesis 8 Males(s)

- MICK-Kitchen

- Ancient Coins

- FG Medieval Tavern

COMMENTS AND CRITICS ARE WELCOME!