Description
Base : Idolish7 - Arina Tanemura
Song : Complication - ROOKiEZ IS PUNK'D
Présentation :
Nom Complet : Wilhelm Chigaya Patrikak
29 octobre | Anniversaire
Scorpion | Signe Astrologique
Abysses panthalassiennes | Royaume
Famille :
Jacob Patrikak | Père
Le lendemain recommençait le quotidien bien solitaire de la sirène à la perle rouge mais elle fut rejointe par le garçon en question. Il s’appelait Yaten, juste Yaten. Il avait les cheveux couleur miel et les yeux noisettes, il paraissait assez innocent et angélique à première vue. Il lui donna pour conseil de se montrer forte si elle voulait un jour être acceptée car ici, ils percevaient tous la faiblesse comme étant pathétique. Ce que Luana eut du mal à entendre. Pour elle, il lui semblait normal d’être fidèle à ses sentiments et de se montrer sincère avec les autres, ce point de vue bouleversait toute sa philosophie de vie. Elle y réfléchit toute la journée. Kureha lui confirma ces dires.
- Mais enfin Luana ! Tout le monde prend sur soi, personne ne fait entièrement part de sa détresse au monde entier. Souvent, on préfère ne pas déranger notre entourage, alors on décide de sourire, malgré tout, pour passer une bonne journée. Je ne sais pas si c'est bien ou mal, mais c'est comme ça que l'on fait.
Pour la première fois depuis longtemps, Lua ne comprenait plus les humains. Elle s’isola sur la plage après les cours pour y penser. Elle se rappela, malgré elle, d'elle et de tous ses efforts pour cacher sa peine et tenter de l’aimer et d’être aimée par elle. Cela résonnait comme des épines qui la transperçaient au fond d’elle mais elle comprit pourquoi les gens cachaient leurs sentiments et humeurs sombres.
- Finalement il est vrai que jamais je ne pourrai parler de mon passé à quiconque, déjà que devant papa je nie… Qu'est-ce que j'ai pu être bête alors ! Allez courage Lua ! Reprends-toi et ne te laisse pas abattre ! Deviens plus forte !
Elle rentra, déterminée à sourire et à donner à tous la bonne humeur, mais rien n’était si idéal dans la vie, elle fut plus ignorée qu’autre chose. Mais l’un des garçons, plus âgés, qu’elle n’avait jusque-là pas vu, s’approcha d’elle. Elle crut en la providence et en une future amitié colorée et sucrée. Ses illusions furent vite brisées.
- Salut la nouvelle ! On ne s'était pas encore croisés tous les deux. J'aurais juste une question… Te sens-tu obligée d'afficher ce sourire idiot ? - dit-il fièrement, observé par tous.
Ce garçon se nommait Chigaya Patrikak, il avait 14 ans et était doté d’un regard à faire peur à toute personne sensée. On le distinguait comme étant “le garçon à la cravate”, puisqu’il portait, incessamment, la même, sans que nul n’en ait entrevu la véritable raison. Mystérieux, il était peu présent car souvent en excursions, il n'en faisait un peu qu’à sa tête. Il était de nature provocatrice et aimait faire ressortir chez les gens leurs émotions les plus fortes, comme s’il les analysait. Cette fois-ci, sa victime du jour était cette pauvre Luana.
- Alors on sourit toujours ? Très bien… Et si je te parle de ton père, tu vas continuer à faire la maligne ? - à la seule mention de son père, elle se figea. - Eh oui, c'est rare à ton âge d'être abandonnée… En plus, personne ne sait où il se trouve à présent. À mon avis c'est un criminel en fuite ! En tout cas, ce qui est sûr, c'est qu'il ne reviendra pas !
Luana, épiée par tous, continua alors de forcer son sourire. Sa main trembla légèrement pour finir par parvenir directement à la figure de Chigaya. Elle sourit avec assurance et lui affirma :
- Il reviendra ! Au lieu de t'acharner sur des inconnus, apprends à esquiver, ce sera plus constructif.
Sur ces mots, elle s’en alla dans sa chambre, plus charismatique que jamais. Tout le monde était abasourdi par cet acte fou et inconscient. En quelques secondes elle était remontée dans l’estime de tous, y compris de Yaten, qui lâcha un soupir de soulagement. Le garçon à la cravate tenta de se relever avec le plus de classe qu’il le pouvait et décida :
- Alors là, cette petite pimbêche… C'est décidé, elle va en voir de toutes les couleurs ! Je ne la lâcherai pas, je lui rendrai la vie impossible jusqu'à ce qu'elle me baise les pieds et m’appelle humblement “Sire Chigaya-sempai”.