Description
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| P R O F I L
Nom : Kisha,
Prénom : Leïla (signifie nuit en arabe)
Âge : 21 ans,
Anniversaire : 14 mai,
Signe Astrologique : Taureau,
Orientation : Bisexuelle mais tend vers les filles,
Taille : 1m62,
Chambre : 803,
| C A R A C T E R I S T I Q U E S
Coussin : Queue de chat,
Pouvoir du coussin : Acrobatie,
Cauchemar : Le vide, les hauteurs
Son coussin ? Encombrant ? Noon. Pas le moins du monde. Avec ses 2m50, Leïla a une très grande facilité à se déplacer dans la vie de tous les jours, je vous l'assure. Bon. D'accord. Enroulé autour de son corps ou traîné par terre, la jeune fille fait toujours bien en sorte de prendre le plus de place possible quand elle se déplace. Les chutes, les injures portées à son égard la font après tout bien rire et rien ne pourrait l'empêcher de faire cela. Serré contre elle pour profiter de la douceur de son oreiller géant, il suffit à la jeune fille de l'entourer autour d'elle et elle peut alors dormir n'importe où, dans n'importe quelle position, à n'importe quel moment sans s'inquiéter sur une possible disparition de celui - ci. Ne dirait - on pas une vraie queue ? La plupart auraient pariés cela, mais ne vous inquiétez pas, non non, ce n'est qu'un oreiller, un simple oreiller attaché à l'arrière de sa ceinture.
Trèves de bavardages et entrons dans le vif du sujet. Leïla, ayant eu don de la souplesse depuis sa plus tendre enfance a eu la chance d'avoir un oreiller lui offrant un tout nouveau don : celui de faire les acrobaties qu'elle veut. Que ce soit par la force des bras ou des jambes, sauter très haut, faire des pirouettes ou s'accrocher à une barre en plein air est un jeu d'enfant pour elle tant elle aime bouger. L'équilibre étant son meilleur ami, la demoiselle pourrait passer son temps en était accrochée à un ruba, la tête à l'envers, telle une chauve souris ou dans une position tordue sans gêne.
Ensuite, l'utilité du pouvoir quant à son cauchemar est assez .. indécis. Le vide. Comment surmonter cette peur litérale du vide quand la seule chose que la jeune fille peut faire est de s'accrocher et de sauter dans les airs ? Acrophobique, Leïla est terrifiée par le vide et les hauteurs, se voyant incapable de bouger quand elle se voit là, dans les airs, sans savoir si elle peut s'en sortir vivante ou non. La peur de tomber, de mourir, ou de ne plus être capable de bouger et de faire ce qu'elle aime la parcoure entièrement, l'empêchant d'être ramenée à la raison.
| P E R S O N N A L I T E
Cette sensation de malaise, cette aura sombre, ce regard froid, telle est la première image que l'on peut avoir de Leïla. Distante, ne voulant pas être remarquée lorsqu'elle est entourée de foule, la jeune fille a cette tendance à se fondre, à disparaître petit à petit, à ne juste pas prendre la parole ou élever la voix quand elle parle. Ce qu'elle fait ? Eh bien .. sûrement ne fait elle que de fixer son entourage en priant d'être de nouveau seule, de pouvoir refaire ce qu'elle veut, d'avoir l'occasion de se prélasser dans son nid douillet. Le monde qui chahute, les bavardages permanents ont cette tendance à camoufler la fille discrète qu'elle est.
Vous croisez son regard ? Faites attention,vous pourriez vous faire dévisager durant tout le reste de la soirée. Vous lui parlez ne serait - ce qu'une fois avec un autre groupe ? Elle cherchera à vous connaître parfaitement avant de revenir vous voir. Ainsi, se montrant inaccessible, Leï évite le moindre contact pendant plusieurs heures, essayant juste de trouver une personne sur qui elle peut se reposer, agir normalement sans avoir à être jugée.
Mais bien heureusement, cela n'arrive que dans les endroits bondés.
◘ Stressée de nature, Leïla a la mauvaise tendance de se sentir jugée quand elle se retrouve en groupe. La peur d'être embarrassée en public la rend assez réservée et l'empêche ainsi de dire ses opinions, de lever le regard. Les inconnus, les personnes plus grandes, plus imposantes qu'elle la rendent des plus mal à l'aise et lui donnent toujours l'impression d'être une moins que rien.
◘ Le visage détendu, le regard brillant de curiosité, le sourire aux lèvres, le côté joyeux de la jeune fille ressort dès lors qu'elle se retrouve en petite communauté. Et là, pas d'hésitations, vous pouvez tout de suite aller la voir ! Celle - ci devient de suite bien plus souriante et adorable. Elle se met à rire pour un rien, à complimenter le premier venu, à montrer sa bonne humeur à n'importe quel passant. Vos tympans ? Vous pouvez leur dire adieu, la demoiselle passe son temps à sauter partout et à crier de joie, de surprise, de peur. Il ne suffit pas de grand chose pour être aimée de celle - ci, et une fois que vous vous trouvez dans sa ligne de mire, plus jamais vous ne serez lâchés. Jamais.
◘ Oh ! Et avant que j'oublie, n'oubliez jamais cette information que tous ses proches vous diront, jamais. Si vous osez l'oublier, quelqu'un d'autre vous le rappellera aussitôt, et cette phrase, bientôt habituelle, ne fera que de se répéter dans votre boîte crânienne, encore et encore. "Ne l'écoute jamais faire ses blagues". Oui. Ses blagues. Mais pas d'inquiétudes ! Ne fuyez pas par pitié ! Elle reste tout de même une fille à l'écoute et appréciée de tous .. non ? Ce n'est que le plus "dangereux" chez elle, rien de plus. Jeux de mots pourris, calembours, blagues qu'un enfant de six ans pourrait faire, gags, défis, Leïla n'hésitera pas une seule seconde pour les faire avec un grand sourire. Et elle n'en a pas honte ! Pas du tout. Au contraire, son air est digne d'un enfant venant d'apprendre une toute nouvelle chose, sa posture fière et son rire joyeux ne font que d'amplifier ce côté gamin qu'elle a au fond d'elle. Oui oui, ne le cachons pas. La jeune femme est réellement fière d'elle à chaque blagues pourries.
◘ Mais avoir de l'humour n'est pas tant un défaut que ça ! Que faire que faire .. il faut bien qu'elle en aie,vu que c'est une humaine comme les autres .. Mhh .. Oh ! Je sais ! Et elle aussi les sait parfaitement, les assumant complètement et ne comptant absolument pas les cacher pour faire plaisir à un de ses amis. Elle part sur une façon de pensée qui est d'accepter la personne pour ce qu'elle est et de ne pas vouloir la changer. Alors, bien évidemment, à force de se côtoyer, la demoiselle se connaît par coeur et sait par exemple à quel point la panique est sa meilleure amie. Avec la voix qui monte dans les aigus, les tremblements, la colère, la transpiration plus qu'excessive, l'air emparé de tristesse, ou encore l'effondrement, il suffit d'un rien pour que la demoiselle se mette à gueuler dans tous les coins de votre maison. Nope. Vraiment, c'est très simple de la voir réagir de cette façon. Vous faites une mauvaise blague ? Vous lui dites que vous l'aimez ? Vous vous mettez à pleurer ? Vous lui annoncez une bonne ou une mauvaise nouvelle qui était totalement imprévue ? Qu'importe la raison, Leïla se mettra à paniquer.
◘ Le regard vidé le temps d'un instant, on peut s'estimer heureux sur le fait que ces périodes de stress ne durent généralement pas plus d'une heure. Ce n'est rien de spécial, juste un mini coup de gueule on pourrait dire. Mais si jamais cette colère, cette panique dure toute une journée, il est certain que le lendemain, la demoiselle reviendra d'un air déprimé en s'excusant quand elle ose assumer que c'est de sa faute. Sinon ? Ehbien elle tiendra tête et fera la fille têtue comme une mule, refusant d'admettre ses erreurs et se prenant en victime. Jamais coupable. Et si elle l'est ? "C'est pas grave, ça arrive".
◘ Puis bon, au final, vu sa mémoire courte, Leïla oublie tellement vite qu'elle serait incapable de vous tenir tête plus d'une semaine en cas de dispute. Grognant les premiers jours, elle revient souvent en faisant comme si de rien n'était, recommençant à vous toucher de partout, à s'affaler sur vous ou à tout dramatiser comme le fait en temps normal. Elle perd un stylo ? "OH MALHEUR". Elle se prend la tête avec quelqu'un ? "AAAH MISERICORDE". Mais pas d'inquiétudes quant à savoir si elle ironise ou non : son visage laissant transparaître toute émotion, il devient alors extrêmement facile pour ses proches de savoir à quoi elle pense en permanence. Même en cherchant à le cacher, la miss fera comprendre d'une manière ou d'une autre ce qu'elle ressent.
| H I S T O I R E
Leïla ? Eeh ... Y avait - il vraiment quelque - chose de spécial à dire sur cette fille ? Pas vraiment. Elle n'avait pas eu de grand malheurs, d'histoires avec la mafia, de meurtres dans sa famille ou de pertes d'un proche. Leïla était une simple fille, sans problèmes, qui avait eu une enfance joyeuse, des parents aimants. Elle n'avait pas non plus des problèmes d'argent, sa famille avait toujours été très soudée et ses Noëls étaient signe de bonne humeur et d'entente entre chaque proches. Elle était, comme on pouvait si bien le dire, une fille chanceuse parmi tant d'autres, qui avait réussi sa vie comme personne d'autres et qui avait eu l'une des plus belles enfances qui soient. Oui. Voilà.
Leïla. A peine commençait - elle à marcher et à parler que son intérêt dans les métiers de cirque voyait déjà le jour. Passionnée par la gymnastique, les tours de magie, l'ambiance festive et joyeuse des cirques, cette petite passait son temps à regarder avec intérêts les acrobaties toutes plus farfelues les une des autre et s'amusait toujours à imiter devant sa télé les figures qu'elle aimait. Là. Dans le vide. Et elle avait beau faire tout ce qui existait, essayer le piano, la danse, le sport, la petite savait déjà ce qui l'intéressait plus que tout, ce qui allait être sa raison de vivre dans le futur. C'était ce qu'elle voulait faire, ce qu'elle voulait être et ce en quoi elle voulait travailler plus tard, il n'y avait aucun doutes sur cela.
Certes, il n'y avait pas grand chose à raconter qui soit intéressant ou étonnant durant toute sa croissance, mis à part que sa passion pour la gymnastique et plus précisément le trapèze volant ne faisait que de s'accroître année après année. Partant étudier dans ce métier avant de commencer le plus tôt possible sa formation, rien n'était très festif et grandiose dans sa vie qui était en ne peut plus normale mais on pouvait d'hors et déjà dire que cette jeune fille réussissait sa vie et avait un avenir prometteur, plein de joie.
Après tout, après tant de mois d'entraînements, d'exercices, Leïla se trouvait là. A jouer devant un vrai public. Elle était prête, elle se tenait debout, là, à tenter le grand saut et à faire sa première fois. Chaque minute qui défilait semblait n'être qu'une seconde et la peur de voir ce moment s'arrêtait lui était juste inconcevable. L'air qui caressait sa peau, l'impression de voler dans les airs à chaque sauts, la joie, le sourire aux lèvres, la demoiselle était la plus heureuse du monde à ce moment là. Chaque figure, chaque regard croisé avec son collègue lui permettait de gagner un peu plus de confiance en elle à chaque fois.
Enfin. Cette confiance n'avait duré que quelques instants il fallait bien croire. Sans prévenir, Leïla, qui venait de se jeter dans les airs pour attraper les poignets de son ami, se sentait glisser petit à petit. Et elle avait beau serrer de toutes ses forces, crier à son corps de tenir, la gravité qui l'attirait au sol, les mouvements du trapèze, tout portait à croire qu'elle allait tomber. Et le sol, le sol si flou à cause du filet qui était censée la protéger n'arrivait pas à la rassurer. Elle ne voulait pas tomber, elle ne voulait pas se voir humiliée en public, regardée par tous, observée comme une bête de foire qui venait de rater sa figure. Mais, sa main lâcha. L'air qui auparavant caressait son visage lui arrachait la peau, la brûlait, la frappait de toutes ses forces telle une rafale de vent. Son impression de voler disparaissait et tout ce qu'elle ressentait n'était que le filet qui se déchirait sous son poids. La douleur du choc, le dos en miettes, la miss avait senti son souffle se couper tant la douleur était intense.
Puis ce fut le trou noir.
Le vide, la sensation de fatigue constante, la douleur permanente, Leïla avait l'impression d'avoir quitté ce monde depuis bien longtemps. Elle ne savait pas depuis combien de temps elle était inconsciente, ni ce qu'elle venait de faire ou ce qu'elle devait en penser. Tout ce qu'elle entendait était le bruit répétitif d'une machine ainsi que son souffle calme mais faible. Tout ce qu'elle sentait était les fourmillements dans ses mains, sa poitrine qui se gonflait et se dégonflait au rythme de sa respiration, ses jambes endolories. Leïla n'avait juste pas envie de se réveiller et de prendre conscience de la réalité. La peur de se voir paralysée à vie, handicapée, dans l'incapacité de bouger, était un cauchemar, pire même, une horreur, une peur pour elle. Peur qui avait été calmée très vite par des voix rassurantes, lui contant sa chance et parlant de sa vie qui ne faisait que de commencer, qu'elle allait pouvoir recommencer son métier de trapéziste.
Et c'est ce qui arriva petit à petit. Réveillée après une semaine de convalescence, la demoiselle avait découvert avec surprise et horreur à quel point son corps avait été endommagé par la chute. Le tibia cassé, le dos abîmé, les bras dans l'incapacité de bouger à cause du choc, ses membres fatigués ne semblaient pas vouloir se rétablir de sitôt et l'empêchaient à l'heure actuelle d'exercer sa passion. Mais, que pouvait - elle bien faire ? Elle allat prendre le temps qu'il fallait, ne rien forcer pour être sûre d'être assez préparée le jour venu, pour ne pas fragiliser encore plus son corps. Ainsi, après deux mois de repos, à combattre la dépression qui s'installait à force de ne pas pouvoir faire ce qu'elle voulait ou à se forcer à manger, Leïla pouvait bouger, petit à petit. Elle faisait sa rééducation, se forçait à aller mieux, à regagner des forces, du muscle. Ses entraînements intensifs lui redonnaient sa souplesse, ses réflexe, et elle recommençait les cours de gymnastique et d'acrobaties afin de reprendre la main.
Un an et demi plus tard, la jeune femme était de nouveau prête, préparée, avec sa force d'antan.
La préparation avait été réellement bien faite, il n'y avait pas de doutes sur cela. Confiante, elle se voyait déjà regagner son équipe, recommencer ses prouesses et se remettre à voler dans les airs, le sourire aux lèvres. Elle était fin prête à monter l'échelle et à s'envoler, à se balancer dans le vide. Oui. L'entraînement ne faisait que de commencer après tout et elle n'arrivait déjà plus à tenir en place. Elle tremblait d'excitation, sntait déjà la barre dans ses mains, se remémorait un peu plus de ces bons souvenirs à chaque nouvelle marche et n'attendait plus que d'en voir le bout pour annoncer sa renaissance.
Mais, une chose bloquait. Levée, les yeux rivés sur la barre, Leïla tenait fermement celle - ci avant de se mettre à baisser le regard. Les encouragements de ses parents, les médecins qui l'observaient en cas de problèmes, les anciens collègues, elle n'y faisait pas attention. Tout ce qui l'importait était le sol, et la distance qui séparait l'adolescente de la terre ferme. Cette distance semblait lui faire remémorer les mauvais souvenirs. Elle se voyait déjà tomber, se faire agresser la peau par le filet, se briser la nique ou, pire, mourir sur le champ. C'était bien la première fois depuis un an et demi qu'elle remontait et se retrouvait face à ce "vide" et la seule sensation qu'elle avait était la peur, la vraie peur. Celle qu'on avait quand un de nos proches mourrait. Celle qu'on ressentait lors d'un passage difficile dans sa vie. La peur. Capable de vous hanter pendant des jours durant. Qui vous empêcher de bouger, de respirer ou même de vivre le temps d'un instant. Voilà ce qu'elle ressentait, du haut de cette poutre, voilà le cauchemar qu'elle vivait actuellement.
Alors qu'elle était capable de recommencer, de renaître. Alors qu'elle avait toutes les chances devant elle et que l'opportunité de refaire sa passion se trouvait là, face à elle. Elle n'y arrivait plus. Son corps ne bougeait plus.
Le tourment de se voir tomber, la peur de se retrouver dans ce même hôpital, de ne plus bouger l'envahissait. Elle qui avait passé tant de temps pour pouvoir recommencer cette expérience, elle qui en avait rêvé depuis déjà 21 ans, le monde de la petite Leïla n'avait plus aucun sens. Elle n'arrivait plus à comprendre. Le vide, les hauteurs. Dès qu'elle se revoyait loin du sol, elle repensait à cette chute. Dès qu'elle s'imaginait être balancée dans le vide, elle était hantée par l'idée de retourner à l'hôpital et d'en perdre ses membres.
| E X T R A
◘ Préparez vous car Leïla fait des blagues pourries qu'importe la situation. Qu'importe laquelle.
◘ Vous voulez dormir avec elle ? eh bien .. ça va être compliqué. La demoiselle a des difficultés à s'endormir en compagnie d'autres.
◘ Elle prend énormément de place pour dormir.
◘ Quand elle est concentrée sur une personne, Leïla se met des fois à répéter ce que celle - ci dit ou à imiter ses gestes de façon inconsciente.
◘ Curieux de savoir à quoi elle ressemble quand elle sourit ? C'est >ici<