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Description
C’était il y a cinq ans, il était assis lui et ses quatre amis dans un bar, discutant, rigolant avec pour compagnie de la bière, et tout cela, sous le regard légèrement amusé du barman qui essuyait quelques verres propres. De simples étudiants qui se reposaient entre deux cours fatigants et qui avaient pour but de saturer le crâne des élèves avec des informations précises et souvent inutiles. Chris, un jeune homme aux cheveux argentés et aux yeux de rubis, portait à ses lèvres la boisson alcoolisée composée de houblon quand ses amis se mirent à draguer lourdement une jeune fille. Et vu son physique, elle était un peu plus jeune qu’eux. Cette dernière, assise sur un tabouret du comptoir semblait les ignorer, même si elle trouvait que ces derniers étaient vraiment agaçants et bruyants. Elle voulait lire son journal tout en sirotant son cappuccino en paix, et le jeune homme aux cheveux argentés avait très vite compris l’agacement de cette demoiselle à la crinière rebelle turquoise. La frustration de la jeune femme se fit encore plus ressentir quand deux des amis de Chris, un avec les cheveux bruns et un autre avec les cheveux noirs, lui tournaient autour tels des chiens autour d’une boucherie réclamant des os. A vrai dire, vu la tenue assez originale de la demoiselle, il était un peut normal qu’elle attire les attentions des pervers, déjà rien qu’avec le mini bustier qui mettait en valeur sa poitrine attirait les hommes. Chris soupira, ses amis ne pensaient qu’aux belles nanas, lui aussi pensait de temps en temps aux filles, mais ce n’était pas ça le plus important pour lui, il avait le temps de penser à ça, non en fait il en avait rien à foutre, il vivait au jour le jour et ça lui convenait, il n’aimait pas se casser la tête pour ce genre de bêtises.

Irritée, la jeune femme sortit du bar, laissant le journal sur le comptoir ainsi que sa tasse de cappuccino vide et la monnaie qui lui avait permis de payer sa boisson, souhaitant partir vite fait de cet endroit, ces pervers la rendaient mal à l’aise. Un des amis de Chris prit le journal et de mit à fixer la une. En gros, il y avait été inscrit « La faucheuse hante les routes urbaines », les journaux étaient doués pour faire des métaphores, mais souvent c’était beaucoup trop compliqué à comprendre. Mais pas là. Cependant cette annonce ne semblait pas effrayer les jeunes hommes, même que ça les amusait. Celui qui tenait le journal le brandissait et s’esclaffait en déclarant que les journalistes étaient des comiques pour trouver des titres pareils. Tout le peu de monde qui était présent dans le bar (ils étaient six au total en comptant le barman) se mit à rire… sauf Chris qui, lui, se mit à soupirer tout en fermant les yeux. La jeune femme, quand à elle, était déjà partie au loin.

Il y eu un bruit sourd semblable à un coup de feu, puis un crissement de pneu. Puis tout arriva beaucoup trop vite. Un camion fonçait tout droit vers le bar, le conducteur ayant perdu le contrôle de son véhicule qui commençait à prendre feu, non, c’était bien pire que cela : le propriétaire de ce quinze tonnes était mort. Ce dernier vint à se précipiter dans le bar avec un grand fracas, heurtant les six personnes à l’intérieur, les éparpillant ça et là dans la brasserie et en les assommant violement.

Il y eu un mouvement de panique dans la rue, puis des flammes commencèrent à devenir plus intensives, puis, de la fumée noire commença à s’échapper du bâtiment pour colorer le ciel bleu en gris.

Plusieurs minutes passèrent…

Chris ouvrit lentement les yeux, l’esprit encore dans le brouillard, cherchant à comprendre ce qui se passait. Il sentit une vive douleur dans son dos, comme si on lui avait planté une épée. Le jeune homme aux cheveux argentés et aux yeux de rubis passa sa main droite dans ses cheveux, mais en effleurant son crâne, il sentit de ses doigts quelque chose de liquide et chaud. La simple vision du sang qui s’était déposé sur sa main le ramena à la réalité. Regardant autour de lui, Chris constata avec horreur que le bar était en feu, la fumée noire envahissait les lieux, l’empêchant de respirer normalement. Le jeune homme avait une certaine sensation de légèreté au niveau de son bras gauche, ne comprenant pas ce qui lui arrivait, il tâtonna à la recherche de son bras, mais en réponse il ne vit que du sang. Terrifié, il ne pouvait en constater qu’une seule chose : il avait perdu son bras gauche.
Piétinant, il appela ses amis, en vain. Personne ne semblait lui répondre. Chris était seul, errant ça et là dans le bâtiment, l’horreur qui le hantait, le sang qui s’écoulait de plus belle, à la recherche d’une éventuelle sortie de secours. Il commença à tousser : la fumée noire avait pénétré ses poumons, et le jeune homme commençait à manquer d’air respirable, et ce manque déclencha un début de migraine atroce. Il appela à l’aide, pas de réponse.

Tout ceci ne durait que quelques minutes, mais pour Chris, cela semblait s’éterniser pendant des heures entières.

Abattu, le jeune homme s’appuya contre un mur qui n’avait pas encore calciné, il aurait aimé trouver une sortie, une échappatoire à ce cauchemar réel, mais il n’avait pu réussir, ses yeux se troublaient à cause de la perte de sang ainsi qu’à la fumée qui pullulait les lieux. Il se mit à fixer son épaule gauche : le sang avait commencé à sécher, sa main droite était devenue collante et le sang était en partie gluant et puant. Son visage devenait de plus en plus pâle, et, avant de s’évanouir, cracha du sang. Il avait perdu tout espoir de trouver un passage pour retrouver l’air frais. Il n’en pouvait plus, il était épuisé : la chaleur des flammes était oppressante, la fumée rendait l’endroit irrespirable, d’autant plus que ça piquait les yeux, la perte de sang l’avait considérablement affaibli, de plus, il était seul… Chris tituba, puis s’écroula, inconscient.

Plusieurs semaines après, il se réveilla, ne sachant pas où il était et surtout, ne sachant plus qui il était. Il constata avec un air absent quelque chose de gris qui ressemblait à un bras… tout ce que le jeune homme avait pu en déduire était tout simplement qu’il était devenu un cyborg.

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Text by Queenie (me)

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C’était il y a cinq ans, il était assis lui et ses quatre amis dans un bar, discutant, rigolant avec pour compagnie de la bière, et tout cela, sous le regard légèrement amusé du barman qui essuyait quelques verres propres. De simples étudiants qui se reposaient entre deux cours fatigants et qui avaient pour but de saturer le crâne des élèves avec des informations précises et souvent inutiles. Chris, un jeune homme aux cheveux argentés et aux yeux de rubis, portait à ses lèvres la boisson alcoolisée composée de houblon quand ses amis se mirent à draguer lourdement une jeune fille. Et vu son physique, elle était un peu plus jeune qu’eux. Cette dernière, assise sur un tabouret du comptoir semblait les ignorer, même si elle trouvait que ces derniers étaient vraiment agaçants et bruyants. Elle voulait lire son journal tout en sirotant son cappuccino en paix, et le jeune homme aux cheveux argentés avait très vite compris l’agacement de cette demoiselle à la crinière rebelle turquoise. La frustration de la jeune femme se fit encore plus ressentir quand deux des amis de Chris, un avec les cheveux bruns et un autre avec les cheveux noirs, lui tournaient autour tels des chiens autour d’une boucherie réclamant des os. A vrai dire, vu la tenue assez originale de la demoiselle, il était un peut normal qu’elle attire les attentions des pervers, déjà rien qu’avec le mini bustier qui mettait en valeur sa poitrine attirait les hommes. Chris soupira, ses amis ne pensaient qu’aux belles nanas, lui aussi pensait de temps en temps aux filles, mais ce n’était pas ça le plus important pour lui, il avait le temps de penser à ça, non en fait il en avait rien à foutre, il vivait au jour le jour et ça lui convenait, il n’aimait pas se casser la tête pour ce genre de bêtises.

Irritée, la jeune femme sortit du bar, laissant le journal sur le comptoir ainsi que sa tasse de cappuccino vide et la monnaie qui lui avait permis de payer sa boisson, souhaitant partir vite fait de cet endroit, ces pervers la rendaient mal à l’aise. Un des amis de Chris prit le journal et de mit à fixer la une. En gros, il y avait été inscrit « La faucheuse hante les routes urbaines », les journaux étaient doués pour faire des métaphores, mais souvent c’était beaucoup trop compliqué à comprendre. Mais pas là. Cependant cette annonce ne semblait pas effrayer les jeunes hommes, même que ça les amusait. Celui qui tenait le journal le brandissait et s’esclaffait en déclarant que les journalistes étaient des comiques pour trouver des titres pareils. Tout le peu de monde qui était présent dans le bar (ils étaient six au total en comptant le barman) se mit à rire… sauf Chris qui, lui, se mit à soupirer tout en fermant les yeux. La jeune femme, quand à elle, était déjà partie au loin.

Il y eu un bruit sourd semblable à un coup de feu, puis un crissement de pneu. Puis tout arriva beaucoup trop vite. Un camion fonçait tout droit vers le bar, le conducteur ayant perdu le contrôle de son véhicule qui commençait à prendre feu, non, c’était bien pire que cela : le propriétaire de ce quinze tonnes était mort. Ce dernier vint à se précipiter dans le bar avec un grand fracas, heurtant les six personnes à l’intérieur, les éparpillant ça et là dans la brasserie et en les assommant violement.

Il y eu un mouvement de panique dans la rue, puis des flammes commencèrent à devenir plus intensives, puis, de la fumée noire commença à s’échapper du bâtiment pour colorer le ciel bleu en gris.

Plusieurs minutes passèrent…

Chris ouvrit lentement les yeux, l’esprit encore dans le brouillard, cherchant à comprendre ce qui se passait. Il sentit une vive douleur dans son dos, comme si on lui avait planté une épée. Le jeune homme aux cheveux argentés et aux yeux de rubis passa sa main droite dans ses cheveux, mais en effleurant son crâne, il sentit de ses doigts quelque chose de liquide et chaud. La simple vision du sang qui s’était déposé sur sa main le ramena à la réalité. Regardant autour de lui, Chris constata avec horreur que le bar était en feu, la fumée noire envahissait les lieux, l’empêchant de respirer normalement. Le jeune homme avait une certaine sensation de légèreté au niveau de son bras gauche, ne comprenant pas ce qui lui arrivait, il tâtonna à la recherche de son bras, mais en réponse il ne vit que du sang. Terrifié, il ne pouvait en constater qu’une seule chose : il avait perdu son bras gauche.
Piétinant, il appela ses amis, en vain. Personne ne semblait lui répondre. Chris était seul, errant ça et là dans le bâtiment, l’horreur qui le hantait, le sang qui s’écoulait de plus belle, à la recherche d’une éventuelle sortie de secours. Il commença à tousser : la fumée noire avait pénétré ses poumons, et le jeune homme commençait à manquer d’air respirable, et ce manque déclencha un début de migraine atroce. Il appela à l’aide, pas de réponse.

Tout ceci ne durait que quelques minutes, mais pour Chris, cela semblait s’éterniser pendant des heures entières.

Abattu, le jeune homme s’appuya contre un mur qui n’avait pas encore calciné, il aurait aimé trouver une sortie, une échappatoire à ce cauchemar réel, mais il n’avait pu réussir, ses yeux se troublaient à cause de la perte de sang ainsi qu’à la fumée qui pullulait les lieux. Il se mit à fixer son épaule gauche : le sang avait commencé à sécher, sa main droite était devenue collante et le sang était en partie gluant et puant. Son visage devenait de plus en plus pâle, et, avant de s’évanouir, cracha du sang. Il avait perdu tout espoir de trouver un passage pour retrouver l’air frais. Il n’en pouvait plus, il était épuisé : la chaleur des flammes était oppressante, la fumée rendait l’endroit irrespirable, d’autant plus que ça piquait les yeux, la perte de sang l’avait considérablement affaibli, de plus, il était seul… Chris tituba, puis s’écroula, inconscient.

Plusieurs semaines après, il se réveilla, ne sachant pas où il était et surtout, ne sachant plus qui il était. Il constata avec un air absent quelque chose de gris qui ressemblait à un bras… tout ce que le jeune homme avait pu en déduire était tout simplement qu’il était devenu un cyborg.

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Text by Queenie (me)