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Description

Bonsoir à toutes et à tous,
De retour avec un portrait de Carola Rackete et l'espoir qu'elle sera bientôt libérée des chefs d'inculpation que lui reproche la justice italienne.
Dans notre monde où l’aspiration à la circulation n’a jamais été aussi grande, on constate que le besoin d’ériger des barrières n’a jamais été aussi fort. C'est ce qu'on observe actuellement en Europe ou aux Etats-Unis avec les flux migratoires. Pourtant, les guerres, les persécutions, les désastres climatiques, la famine, la misère précipitent chaque jour sans cesse des malheureux sur les chemins de l'exil avec accroché au fond de leur coeur l'espoir d'une vie meilleure.
Pour Carola Rackete, la jeune capitaine du navire humanitaire Sea-Watch , "Mon objectif était seulement d'amener à terre des personnes épuisées et désespérées" (...) par leur périple en mer. Pour elle, il était devenu nécessaire, après 17 jours d'errance sans port pour accueillir son bateau, de désobéir aux lois de la communauté européenne et de débarquer à Lumpedusa. Il était évident de tendre une main secourable à ces hommes, ces femmes et ces enfants qui ont fait le choix de franchir la méditerranée au péril de leur vie et de ne plus accepter comme une fatalité ces dizaines de milliers de victimes qui se sont noyés en méditerranée ou encore qu'on retrouve mis en esclavage par des gangs libyens ou agressés par les polices des différents pays traversés. Pour cette décision, elle risque jusqu'à 10 ans de prison. La solidarité est-elle devenue un délit ?
Carola fait partie de ces êtres d'exception qui nous permettent de garder la foi en l'humanité. Elle est l'anti-thèse d'un Matteo Salvini, le ministre de l'Intérieur d'extrême droite italien, ou d'un Donald Trump, dirigeant ubuesque de la plus grande puissance au monde, qui désignent les migrants à la vindicte populaire en les criminalisant. Auraient-ils oublié qu'ils proviennent eux-aussi d'une lignée issue de différentes migrations ?

Good evening everybody, Back with a portrait of Carola Rackete and the hope that she will soon be released from the charges that the Italian justice reproaches her.
In our world, where traffic aspiration has never been bigger, the need to erect barriers has never been stronger. This is what is currently observed in Europe or the United States with migratory flows. Yet, wars, persecutions, climatic disasters, famine, and misery are constantly driving the unfortunates into the path of exile with the hope for a better life in their hearts.
For Carola Rackete, the young captain of the humanitarian ship Sea-Watch, "My objective was only to bring to shore exhausted and desperate people" (...) by their journey at sea. For her, it had become necessary, after 17 days of wandering without port to welcome her boat, to disobey the laws of the European community and to land in Lumpedusa. It was obvious to extend a helping hand to these men, these women and children who have made the choice to cross the Mediterranean at the risk of their lives and to no longer accept as a fatality these tens of thousands of victims who drowned in the Mediterranean or they have been enslaved by Libyan gangs or assaulted by the police of the various countries crossed. For this decision, she risks up to 10 years in prison. Would solidarity have become a crime?

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Bonsoir à toutes et à tous,
De retour avec un portrait de Carola Rackete et l'espoir qu'elle sera bientôt libérée des chefs d'inculpation que lui reproche la justice italienne.
Dans notre monde où l’aspiration à la circulation n’a jamais été aussi grande, on constate que le besoin d’ériger des barrières n’a jamais été aussi fort. C'est ce qu'on observe actuellement en Europe ou aux Etats-Unis avec les flux migratoires. Pourtant, les guerres, les persécutions, les désastres climatiques, la famine, la misère précipitent chaque jour sans cesse des malheureux sur les chemins de l'exil avec accroché au fond de leur coeur l'espoir d'une vie meilleure.
Pour Carola Rackete, la jeune capitaine du navire humanitaire Sea-Watch , "Mon objectif était seulement d'amener à terre des personnes épuisées et désespérées" (...) par leur périple en mer. Pour elle, il était devenu nécessaire, après 17 jours d'errance sans port pour accueillir son bateau, de désobéir aux lois de la communauté européenne et de débarquer à Lumpedusa. Il était évident de tendre une main secourable à ces hommes, ces femmes et ces enfants qui ont fait le choix de franchir la méditerranée au péril de leur vie et de ne plus accepter comme une fatalité ces dizaines de milliers de victimes qui se sont noyés en méditerranée ou encore qu'on retrouve mis en esclavage par des gangs libyens ou agressés par les polices des différents pays traversés. Pour cette décision, elle risque jusqu'à 10 ans de prison. La solidarité est-elle devenue un délit ?
Carola fait partie de ces êtres d'exception qui nous permettent de garder la foi en l'humanité. Elle est l'anti-thèse d'un Matteo Salvini, le ministre de l'Intérieur d'extrême droite italien, ou d'un Donald Trump, dirigeant ubuesque de la plus grande puissance au monde, qui désignent les migrants à la vindicte populaire en les criminalisant. Auraient-ils oublié qu'ils proviennent eux-aussi d'une lignée issue de différentes migrations ?

Good evening everybody, Back with a portrait of Carola Rackete and the hope that she will soon be released from the charges that the Italian justice reproaches her.
In our world, where traffic aspiration has never been bigger, the need to erect barriers has never been stronger. This is what is currently observed in Europe or the United States with migratory flows. Yet, wars, persecutions, climatic disasters, famine, and misery are constantly driving the unfortunates into the path of exile with the hope for a better life in their hearts.
For Carola Rackete, the young captain of the humanitarian ship Sea-Watch, "My objective was only to bring to shore exhausted and desperate people" (...) by their journey at sea. For her, it had become necessary, after 17 days of wandering without port to welcome her boat, to disobey the laws of the European community and to land in Lumpedusa. It was obvious to extend a helping hand to these men, these women and children who have made the choice to cross the Mediterranean at the risk of their lives and to no longer accept as a fatality these tens of thousands of victims who drowned in the Mediterranean or they have been enslaved by Libyan gangs or assaulted by the police of the various countries crossed. For this decision, she risks up to 10 years in prison. Would solidarity have become a crime?