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Description
Dichotomie

Dans mon coeur s'immiscent, tels des lambeaux d'hier,
Comme des supplices, des souvenirs amers.
Relents d'immondices, aux portes de l'enfer,
Un lent sacrifice qui pénètre ma chair.

Mon coeur est enjoué, mon esprit aujourd'hui,
Est empli de gaieté, et de pensées fleuries.
Un doux parfum d'été, un coin de paradis,
Qui dans cette journée doucement l'envahit.

Une déchirure, un torrent de tourments,
Comme une morsure, errante dans mon sang.
C'est une écorchure, résidu d'un avant,
Dans la sépulture de mes feus sentiments.

Au loin un chant d'oiseau, un cours d'eau ruisselle,
C'est beau comme un tableau, comme une aquarelle.
Il n'y a pas de mot, de phrase plus belle,
Que le son du ruisseau qui cours et m'appelle.

Crier de tous mes pleurs, hurler jusqu'à la mort,
Attise mon malheur, et déchire mon corps.
Mon âme sous les heurts, blessures de mon sort,
Pliant sous le labeur refuse tout effort.

Chanter à tue-tête, et danser dans les pas,
Ivres de la fête, pour exprimer ma joie.
Mon âme poète, ravive autour de moi,
La force muette que j'oublie quelquefois.